Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, s’est dit extrêmement déçu que Stellantis choisisse d’investir 13 milliards $ aux États-Unis plutôt qu’en Ontario. Le constructeur, qui possède notamment Jeep, Chrysler, Peugeot, Citroën et Alfa Romeo, a annoncé vouloir augmenter de 50 % sa production américaine d’ici 2029, lancer cinq nouveaux véhicules et créer plus de 5 000 emplois dans des usines situées en Illinois, au Michigan, en Ohio et en Indiana. L’entreprise parle du plus gros investissement unique de son histoire en 100 ans, incluant la recherche et développement, l’approvisionnement et l’outillage. Le premier ministre Ford affirme avoir parlé et exprimé sa déception à Stellantis et à Unifor, rappelant que des travailleurs de l’usine de Brampton sont sans emploi depuis plusieurs mois. Il précise qu’aucun financement provincial n’a été accordé au projet ontarien et qu’aucune aide ne sera versée tant que Stellantis n’aura pas donné une date claire de reprise des activités et réaffirmé son engagement envers les employés locaux.
Le gouvernement fédéral menace maintenant de poursuivre en justice Stellantis si la compagnie ne respecte pas ses engagements envers le Canada, entre autres la construction de la nouvelle génération de Jeep Compass, qui était initialement prévue à l’usine de Brampton, en Ontario.
(Photo : Pixabay)