Le président américain Donald Trump imposera des droits de douane supplémentaires de 25 % sur les voitures non fabriquées aux États-Unis dès le 2 avril. Cette mesure s’ajoute au taux existant de 2,5 %, portant la taxe totale à 27,5 %. Les pièces automobiles seront également touchées.

Doug Ford critique vivement la décision de Donald Trump d’imposer 25 % de droits de douane sur les voitures fabriquées hors des États-Unis. Il estime que cette mesure nuira aussi aux travailleurs américains, qualifiant le 2 avril de « jour de la résiliation ». Il remet en doute la faisabilité de déterminer l’origine de chaque pièce d’un véhicule et souligne que personne ne peut construire une usine en une nuit. Ford n’envisage plus de surtaxe sur l’électricité exportée, préférant une approche concertée de la part du Canada. Le président des constructeurs de véhicules du Canada, Brian Kingston, s’inquiète de l’impact sur la chaîne nord-américaine, soulignant le manque de détails dans l’annonce américaine.

Les chefs fédéraux canadiens dénoncent vivement la décision de Donald Trump d’imposer des tarifs de 25 % sur l’industrie automobile. Mark Carney qualifie cette mesure d’attaque contre le Canada et convoque une réunion d’urgence. Pierre Poilievre réclame des contre-tarifs ciblés ainsi que la création d’une « forteresse économique ». Jagmeet Singh parle d’une attaque frontale contre les travailleurs et demande des mesures immédiates pour les protéger. Tous appellent à l’unité face à cette crise.

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