Selon une enquête de la Presse canadienne, ce serait le Canada qui aurait un problème de drogue en provenance des États-Unis, et non l’inverse. Le Canada avait été contraint de débourser plus d’un milliard de dollars pour sécuriser la frontière avec les États-Unis, sous prétexte du fentanyl provenant du Canada, afin de justifier l’imposition de tarifs. L’enquête a comparé les quatre premiers mois du mandat de Trump, de janvier à avril 2025, avec la même période de l’année précédente. Les résultats des saisies de stupéfiants sont sans équivoque : c’est le Canada qui connaît un problème de drogue à sa frontière. Durant cette période, au début de 2024, l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) avait saisi un total de 4 grammes de fentanyl destinés au marché américain. Durant la même période, les douaniers canadiens ont intercepté 349 grammes de fentanyl en provenance des États-Unis et destinés au marché canadien, soit une quantité 87 fois plus importante que celle provenant du Canada. Le fentanyl en provenance du Canada ne représenterait que 1,57 % du total des saisies effectuées des deux côtés de la frontière.

(Photo : Pixabay)